Hina Brendel

Messages : 6 Date d'inscription : 17/01/2009 Age : 28

Nom : Brendel

Prénom : Hina

Age : 14 ans

Race : Humaine ordinaire

Animal : Un oiseau blanc appelé Kasu

Caractère / description morale : Mignonne et enjouée, Hina se tapit derrière une façade qui n’est pas la sienne. Son mur insouciant et joyeux cache une âme timide et réservée. Elle rêve, elle pense, elle est trop dans les nuages, elle se cogne, elle tombe, elle est maladroite.

Description physique : Hina a de longs cheveux fins et blancs qui lui tombent jusqu’à la taille. Tout comme son caractère, ils reflètent la lumière des nuages. Ses grands yeux rêveurs sont d’un bleu azur et son regard enjoué part souvent dans les étoiles. Sa démarche est légère, elle pèse 45 kilos de rêves.

Aime : Hina adore s’inventer des histoires, se réfugier dans le port ou encore grimper aux arbres.

Aime pas : Elle déteste plus que tout les espaces cloîtrés car elle est claustrophobe.

Histoire : Depuis toute petite, Hina a vécu au bord de l’océan. L’odeur des poissons, du sel, des oiseaux marins l’a toujours accompagnée dans son enfance. Elle a été élevée par son père pêcheur, sa mère étant morte à sa naissance.

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Un jour, elle avait alors six ans, un gigantesque oiseau vint se poser près d’elle, pendant qu’elle jouait à dessiner dans le sable avec un bâton. Son plumage était blanc comme la neige, blanc comme les yeux de la fillette, blanc comme le souffle des nuages dans le ciel azur. La petite ouvrit grand les yeux.

x (( Elle s’approche. L’oiseau ne fait pas un geste. Il se laisse caresser tendrement les plumes de la tête. La fillette prononce : « Kasu… mae thô… Inomaï ». L’oiseau s’envole. )) x

Le lendemain, il était revenu. A la même heure. Au même endroit. Hina le savait. Elle ne fut pas surprise. Elle continua d’articuler ces paroles dénudées de sens jusqu’à en avoir plein la tête. Depuis ce jour, chaque matin, l’oiseau blanc revenait. Et chaque matin, Hina l’attendait. Elle grandit avec lui, heureuse. C’est cela, ce que l’on appelle apprivoiser ?

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La cloche du voilier sonnait maintenant. Hina se pressa. Elle embrassa son père, des larmes dégoulinant de ses yeux et inondant son pâle visage.
« Je ne rejoindrai, Hina Chan. Pars ! Pars vite ! Mais avant… Baisse la tête. » ordonna le père.
La jeune fille obéit. Elle sentit qu’une lanière lui entourait le cou. Elle baissa les yeux vers le creux et ouvrit des yeux ronds.
« Qu’est-ce que… ?
- Pars, maintenant ! La cloche sonne encore. Vite ! Envole-toi, Hina ! Envole-toi ! Poursuis ton rêve !! »
L’adolescente sentit une pression sur son bras. Un des matelots l’emmenait de force vers le bateau. Ils n’avaient plus de temps !
« Kasu !! » appela-t-elle. Elle hurla encore désespérément : « Kasuuuu !! » Soudain, une petite tâche blanche apparut à l’horizon. Hina sourit.
« Tu vas te dépêcher, oui, la petite ? »

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Hina était accoudée aux bords du voilier. Le vent soufflait dans ses cheveux blancs mal coiffés. L’air marin enveloppait tout le pont. Elle regarda le pendentif de saphir accroché à la lanière de cuir. Un signe était gravé dessus. Ce n’était pas du japonais. Elle déchiffra quand même en fronçant les sourcils : « An-qu… qua… da-na. Anquadana. »
Le ciel soudain s’assombrit d’un coup. D’épais nuages noirs apparurent et se rapprochèrent de manière à former un bloc compact. Les vagues se firent de plus en plus grosses.
« Et, toi, la petite ! Ecarte-toi de là ! Tu nous gènes ! »
La jeune fille n’écoutait pas. Elle criait à plein poumons : « Kaaaasuuuuu !! Kasuuuuu !!! »
Soudain, la vague l’avala. L’eau était glacée. Elle entrait dans la bouche de l’adolescente désespérée qui avalait le sel à grandes goulées sans pouvoir respirer. Elle cherchait de l’air. Il lui fallait de l’air.
« Kasuuuuu… » résonnait dans sa tête comme un bruit strident. Puis un autre mot, plus doux, plus inconnu, parvint à ses oreilles. « An-qua… da-na… »

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De l’autre côté de l’océan, le vieux pêcheur tenait sa tête dans ses deux mains.
« Hina… tu vas y arriver… vas-y… ne meurs pas… »

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